L'actualité vie étudiante et santé mentale de mai
Vie étudiante
Les étudiant·e·s en soins infirmiers mobilisé·e·s contre leurs conditions d’études
À l’occasion de la journée internationale des infirmier·ère·s le 12 mai dernier, les étudiant·e·s en soins infirmiers se sont mobilisé·e·s partout en France pour dénoncer leurs conditions d’études. Dans son article, la journaliste de France 3 met en cause la « faible rémunération, le manque de personnel encadrant et les conditions de travail difficiles ». D’après une étude de la Direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques, entre 2011 et 2021, le taux d’étudiant·e·s qui abandonnent la formation est passé de 3 % à 10 %.
Vie politique
SNU : un stage de 12 jours pour les lycéen·ne·s dès la rentrée de septembre ?
Le 17 mai, le journal Politis révélait la nouvelle volonté du gouvernement avec le service national universel : proposer un stage de 12 jours pour les lycéen·ne·s dès la rentrée de septembre, dans l’attente d’une généralisation du SNU. Concrètement, les enseignant·e·s en lycée pourront déposer une candidature pour que leur classe de seconde réalise un « séjour de cohésion », en uniforme et sur le temps scolaire, pris en charge par l’Éducation nationale.
Le ministre de l’Éducation nationale annonce des mesures pour la santé mentale à l’école
Dans un entretien donné à l’AFP, Pap Ndiaye a réagi au rapport parlementaire sur la médecine scolaire et la santé à l’école présenté fin mai par le député Robin Reda, en présentant ses mesures pour la rentrée 2023. Ainsi, il prévoit notamment de « former a minima deux adultes par établissement au secourisme en santé mentale, dont les CPE, durant l’année scolaire 2023-2024 » et d’inscrire le numéro national de prévention du suicide (3114) dans les carnets de correspondance de tou·te·s les jeunes inscrit·e·s au collège et au lycée.
Santé et société
Mardi 16 mai, SOS Homophobie a rendu public son rapport annuel sur les LGTBTIphobies dans lequel l’association alerte sur « la persistance d’actes homophobes et transphobes, qui s’expriment de manière violente ». Face à une hausse de 28 % des cas d’agression physique LGBTIphobes par rapport à 2021, l’association appelle le gouvernement à « agir beaucoup plus résolument » contre ces actes.
La Défenseure des droits alerte : un·e jeune sur trois dit avoir été victime de discrimination
La Défenseure des droits, Claire Hédon, était l’invitée de France Bleu Gironde à l’occasion du festival « Me parle pas d’âge ! ». Elle a rappelé qu’un·e jeune sur trois dit avoir été victime de discrimination dans les cinq dernières années, contre une personne sur cinq dans la population générale. Elle aborde également la question du non-recours aux aides, et estime à « à peu près 50 % » le nombre de jeunes qui ne demandent pas les aides auxquelles ils·elles auraient droit.