La revue de presse de septembre

Commençons avec un état des lieux global de la santé mentale des jeunes, enfants et étudiant·e·s inclu·e·s. Ce dossier évoque les troubles psychiques spécifiques aux jeunes et les évolutions de ces dernières années, et évoque en particulier la phobie scolaire qui semble toucher une population de plus en plus large.

Pour les cas particuliers, des études ont également été menées concernant la santé mentale des étudiant·e·s en médecine et en école d’ingénieur·e·s. On y apprend que si les premier·ère·s doivent faire face dès leur première année à des situations de surmenage, les second·e·s semblent relativement confiant·e·s pour leur avenir.

Ce mois-ci, les médias se sont également intéressés aux effets de la crise sanitaire du Covid-19 sur les étudiant·e·s. Ainsi, l’étude Confins, qui se penche sur  l’impact du confinement du printemps 2020 sur la population estudiantine, a publié ce mois-ci ses premiers résultats, qui montrent l’importance de porter une attention particulière aux étudiant·e·s en cette période troublée. Et si vous souhaitez en savoir plus sur l’étude, un de ses organisateurs a expliqué plus en détails les enseignements à tirer de ces premiers résultats. Si le sujet vous intéresse, vous pouvez même lire ce dossier qui revient sur les effets de la pandémie sur les jeunes à un niveau plus global.

On revient également sur la précarité accrue des étudiant·e·s depuis le début de la pandémie, source d’angoisse supplémentaire en ce début d’année. Ainsi, à Nantes par exemple, les jeunes font face à une crise du logement sans précédent en raison des loyers élevés et du nombre de logements disponibles trop bas.

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Et concernant la rentrée, dès le début du mois, les universités ont été appelées à privilégier autant que possible l’enseignement en présentiel. Conséquence : la distanciation sociale ne peut pas être assurée dans la majorité des établissements, et de nouveaux clusters apparaissent chaque jour dans les établissements d’enseignement supérieur. Alors que la ministre de l’enseignement supérieur met en garde contre les soirées étudiantes, les jeunes ripostent avec le #BalanceTaFac pour dénoncer ces conditions.