Nightline France interpelle Frédérique Vidal sur la santé mentale étudiante
Face au déferlement de témoignages d’étudiant·e·s en détresse ces derniers mois, le gouvernement recherche des solutions pour mieux accompagner la jeunesse grandement fragilisée par la crise du Covid-19. C’est dans ce cadre que Nightline France a reçu Frédérique Vidal, ministre de l’enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation, ce jeudi 18 février à son siège. Elle était accompagnée de Frank Bellivier, délégué à la santé mentale auprès du ministère des solidarités et de la santé, qui a également pu échanger avec l’équipe sur les actions à mettre en œuvre.
Les membres de l’association, bénévoles et salarié·e·s, ont ainsi pu interpeller la ministre sur l’urgence de la situation, et la nécessité impérieuse de mettre en place au plus vite une politique publique en faveur de la santé mentale des étudiant·e·s, inscrite dans la durée et élaborée en lien avec les acteur·rice·s de terrain, à même de comprendre les problématiques rencontrées par cette population.
Sensibilisée à ce sujet depuis sa création en 2017, Nightline France endosse aujourd’hui le rôle de porte-parole sur la santé mentale des étudiant·e·s auprès du gouvernement. Avec les lignes d’écoute active par les pairs, l’association a pu développer une réelle connaissance sur ce sujet. Par ailleurs, elle mène également des études sur le sujet, et principalement sur les autres dispositifs auxquels peuvent accéder les étudiant·e·s en détresse, à l’image du rapport En parler, mais à qui sur le manque de psychologues dans les services de santé universitaire.
C’est pourquoi Nightline demande au gouvernement de mettre en place au plus vite des actions pérennes, pour endiguer le flux de la détresse psychologique chez les étudiant·e·s. Si les initiatives gouvernementales se font encore attendre, Patrick Skehan, délégué général de l’association, a insisté lors de cette rencontre sur la nécessité de continuer à soutenir le développement de projets portés par les étudiant·e·s, pour les étudiant·e·s.