Le bénévolat chez Nightline : une expérience hors du commun
Comme beaucoup d’étudiant·e·s, Pam a connu l’association par le biais d’un mail de son université. Au premier abord intriguée, elle a préféré attendre que le rythme de ses études baisse en intensité avant de s’engager en tant que bénévole.
Déjà très intéressée par la santé mentale, elle a pu approfondir cette curiosité au cours de son bénévolat. Selon elle, écouter les autres à travers la ligne d’écoute permet d’affiner sa sensibilité vis-à-vis de sa propre santé mentale. Elle considère également que Nightline sort de l’ordinaire et se démarque des autres associations étudiantes par les services qu’elle propose, en particulier sa ligne d’écoute par et pour les étudiant·e·s.
Un bénévolat qui s’adapte aux disponibilités des bénévoles
Les permanences d’écoute s’organisent de manière routinière pour Pam. Elle arrive aux alentours de 20h30, allume le matériel nécessaire et se met en condition pour prendre les appels et les tchats, notamment en se préparant un petit thé. Elle précise qu’il est important de prendre le temps de faire des pauses et des debriefs entre chaque appel. L' écoute active nécessite de se mettre dans de bonnes conditions de disponibilité psychique. C'est à l'écoutant·e de poser ses propres limites quant à son implication et son investissement lors des appels. Il est ainsi indispensable d’être à l’écoute de soi-même pour être plus efficace dans l’écoute de l’autre.
Pam indique que son engagement envers l’association se renouvelle à chaque permanence, sa motivation première étant l’écoute des autres. « J’ai vraiment l’impression que c’est un peu une satisfaction qui vient au moment où les permanences se déroulent. C’est vraiment à l’instant T.»
Par ailleurs, le cadre du bénévolat est « flexible » selon Pam. Les bénévoles peuvent facilement adapter leur engagement en fonction de leurs disponibilités et de leur motivation. Sachant qu’il est tout à fait possible de moduler son engagement et de faire des pauses pour revenir plus tard, ou pas.
Une expérience humainement enrichissante
Au tout début de leur engagement, les bénévoles suivent une formation sur la santé mentale et l’écoute non directive inspirée de l’écoute active. Pam précise que celle-ci l’a aidée à légitimer ses émotions, ce qui n’est pas toujours facile à faire en temps normal.
Déjà familière avec la pratique de l’introspection, Pam profite des permanences pour permettre aux appelant·e·s de prendre conscience de leurs émotions.
Créer des souvenirs et forger des liens
Malgré le statut anonyme des écoutant·e·s, principe fondateur de Nightline permettant une liberté de parole, le bénévolat n’est pas une expérience solitaire. En effet, de nombreux évènements de cohésion sont organisés tous les ans. Il peut s’agir d'événements ponctuels tels que des soirées thématiques ou des sorties entre bénévoles, mais également des événements de plus grande ampleur de rencontres inter-antennes et de cohésion nationale. Pam indique que son bénévolat lui permet de créer des liens différents de ceux qu’elle crée durant ses études. « Ça me frustre de rencontrer des gens qui font la même chose que moi, et avec Nightline j’ai l'opportunité de rencontrer des personnes avec des parcours différents ».
Un engagement qui a du sens
D’après Pam, être bénévole chez Nightline n'est pas un acte unilatéral : c'est un échange donnant donnant. Écouter les autres permet aussi de mieux se comprendre soi. En donnant de son temps pour les autres, on acquiert également une ouverture d'esprit pour mieux prendre soin de sa propre santé mentale. En d’autres termes : être bienveillant·e avec les autres aide à être bienveillant·e envers soi-même.
Être bénévole écoutant·e c’est participer au mieux-être des étudiant·e·s, et leur permettre de s’ouvrir dans un cadre bienveillant, sécurisé et sans jugement. Et si, toi aussi, tu rejoignais l’aventure Nightline ?
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