Les expériences et anecdotes d’une animatrice de la Fresque de la Santé Mentale®
Qui sont les volontaires en service civique ?
Hello, pourrais-tu te présenter s’il-te-plaît ?
“Oui, je m’appelle Juliette, j’ai 22 ans et je suis volontaire en service civique chez Nightline Paris depuis le mois de septembre.”
Comment décrirais-tu tes missions de volontaire en service civique en 3 mots ?
“Je dirais de la nouveauté parce qu’on voit des choses qu’on n’a pas forcément eues l’occasion de voir dans nos études. Après je dirais santé mentale parce que c’est un volontariat axé sur la santé mentale. Et enfin, entraide, car entre volontaires, on est très soudé·e·s et on réalise nos missions ensemble, en équipe.”
Quelle a été ta mission favorite depuis le début de ton volontariat ?
“Honnêtement, il y en a eu beaucoup, mais je pense que je vais dire le fait de créer les outils dont on va se servir après en stand. Donc, tout ce qui était activités manuelles qu’on a dû réaliser en début d’année. Par exemple, on a créé des jeux comme un quiz qui était basé sur des questions portant sur Nightline et des notions liées à la santé mentale. On avait la possibilité de “remastériser” ces outils en choisissant la forme et la façon dont on voulait les animer en stand. On a aussi créé des pancartes “Comment ça va vraiment ?”, un des slogans de Nightline. J’ai adoré ces moments-là !”
Point info : c’est quoi la Fresque de la Santé Mentale® ?
Inspirée par le modèle de la Fresque du Climat et de la capacité à mobiliser de l’intelligence collective pour aborder des sujets complexes, Nightline a créé la Fresque de la Santé Mentale®, dans une approche généraliste et universelle de la santé mentale à tout âge. L’objectif principal de cet atelier est d’outiller chacun·e, et les jeunes en particulier, pour prendre soin de leur santé mentale et de celle des autres.
Concrètement, ça se passe comment ?
👉 Chaque atelier dure 3 heures
👉 8-10 participant·e·s par atelier
👉 on utilise des cartes-concepts illustrées, une grande feuille de papier, des post-its et des feutres
👉 l’atelier est animé en binôme par des personnes formées par l’association
Devenir animateur·trice de la Fresque de la Santé Mentale®, ça fait quoi ?
La première fois que tu as entendu parler de l’atelier, tu en as pensé quoi ?
“La première fois que j’en ai entendu parler, c’était durant mon entretien pour rejoindre Nightline. J’ai directement été très intéressée et intriguée parce que je ne savais pas du tout ce que c’était. Je pensais que c’était une fresque créative avec de la peinture et des dessins. Mais plus tard, on en a reparlé et j’ai compris tout l’intérêt de cet atelier. J’ai trouvé cela très intéressant de pouvoir animer un atelier autour d’un sujet aussi important que la santé mentale, et particulièrement auprès d’étudiant·e·s.”
Dans quel contexte t’a-t-on proposé de devenir animatrice ?
“ On nous a proposé de devenir animateur·trice dans le cadre de notre volontariat et, par la suite, on a été formé·e·s pour que cela devienne une de nos missions.”
Par quelles étapes es-tu passée pour devenir animatrice ?
“Dans un premier temps, on a participé à atelier animé par une psychologue pour voir comment ça se passait et quelles étaient les différentes étapes de la Fresque de la Santé Mentale®. Ensuite, on a suivi une formation qui a duré 8 heures, il me semble, où on a vu la posture à adopter en tant qu’animateur·trice, le contenu de l'atelier plus en détail et puis on a pu faire des jeux de rôle pour s’imprégner davantage du rôle d’animateur·trice.”
L’expérience de la Fresque de la Santé Mentale®
Est-ce que tu peux me raconter ta première expérience de l’atelier?
“Oui ! J’ai trouvé ma première expérience très intéressante ! J’étais toujours intriguée car on ne savait pas trop à quoi s’attendre en arrivant. Mais honnêtement, c’était très intéressant, j’ai trouvé nos échanges entre participant·e·s très enrichissants et je pense que c’est ça aussi le but de l’atelier: c’est vraiment de pouvoir parler avec d’autres personnes et d’échanger ses points de vue en toute bienveillance.”
Et la première fois que tu as animé un atelier, ça s’est passé comment ?
“Alors, ça s’est bien passé même si j’étais très stressée avant. On était dans une situation où les étudiant·e·s ne parlaient pas beaucoup au début donc on a dû les amener à discuter, ce qui fait partie de notre rôle d’animateur·trice, donc heureusement nous y étions préparé·e·s ! Et ensuite, ça s’est très bien passé car on a réussi à poser le cadre et à faire en sorte que l’atelier se déroule dans le temps imparti.”
Est-ce que tu pourrais nous donner un exemple concret d’un moment que tu as apprécié en tant qu’animatrice ?
“Je pense que c’était pendant mon dernier atelier. J’ai beaucoup aimé parce qu’on était 10, donc le nombre de participant·e·s maximum autorisé pour un atelier. On a vraiment pu échanger avec les participant·e·s et avec deux psychologues qui ont également participé à l’atelier. Les échanges entre les étudiant·e·s et les psychologues étaient vraiment très intéressants et le fait de voir les jeunes apprendre de nouvelles notions sur la santé mentale, c’était vraiment super satisfaisant.”
Donc tu en gardes une bonne expérience ?
“Oui, une très bonne expérience, j’ai hâte d’animer de prochaines Fresques de la Santé Mentale® !”