L’actualité me stresse et me déprime
C’est OK de se déconnecter de temps en temps
Quand on est étudiant·e, on est encouragé·e de toute part à rester informé·e sur le monde qui nous entoure. Mais bien qu’il soit effectivement important de se tenir au fait des grandes actualités de la société dans laquelle on évolue, il n’est pas absolument nécessaire d’être au courant de tout ce qu’il s’y passe à l’instant T. Si tu as pour habitude de consommer de l’information quotidiennement et que tu observes une dégradation de ton moral, tu peux, dans un premier temps, prendre quelques distances avec l’information en continu : te déconnecter d’Insta et de Twitter, prendre l’air et parler à des proches de ce qui t’angoisse dans l’actualité est un bon moyen d’y parvenir.
Si tu as du mal à mettre des mots sur ton mal-être, n’hésite pas à checker notre site jepeuxeneparler.fr dans lequel tu retrouveras tout un tas de conseils et d’outils de mise en pratique pour t’apprendre à parler de ta santé mentale. T’octroyer des moments de déconnexion te permettra de souffler un peu, de te recentrer sur le moment présent et, si tu le souhaites, de revenir à l’information avec un regard neuf et une certaine prise de recul. Si tu estimes en avoir besoin, n’hésite pas à demander l’aide d’un·e professionnel·le de santé mentale : il·elle t’accompagnera dans ta démarche de lâcher prise en te fournissant des outils et des méthodes dédiées.
S’informer autrement et s’engager pour reprendre le contrôle
Si l’actualité te stresse et te déprime, c’est aussi peut-être lié au contenu que tu consommes. Effectivement, certains médias peuvent avoir tendance à privilégier les discours sensationnels pour garder le public en haleine — lorsqu’ils parlent du climat par exemple — et à ne pas mettre en avant les solutions. Face à cela, tu peux te sentir piégé·e, condamné·e ou impuissant·e. Or, il se passe aussi tout un tas de belles choses sur la planète dont on entend rarement parler. Même si les choses ne bougent pas assez vite, des progrès sont observés et, grâce à l’engagement des jeunes notamment, un avenir meilleur est envisageable. Cependant, comme nous en entendons moins parler, on peut avoir du mal à croire que les choses pourraient aller mieux. Beaucoup d’étudiant·e·s aimeraient par exemple s’engager davantage en faveur d’une cause qui leur tient à cœur, mais, puisqu’ils·elles n’entendent pas parler des avancées effectuées dans les domaines qui les intéressent, ils·elles baissent rapidement les bras. C’est pourquoi, pour préserver ta santé mentale et ton optimisme face à ton avenir, tu peux choisir de t’informer auprès de médias qui traitent autant des problèmes que des solutions, ou qui mettent en avant les bonnes nouvelles.
Notre dernière recommandation pour réduire le sentiment d’impuissance face aux désastres dont tu es témoins à travers la presse est d’agir. L’engagement associatif est par exemple un très bon moyen de reprendre le contrôle sur une situation qui te semble désespérée. Tu t’indignes face à la précarité étudiante ? Rejoins Co’p1 ! Tu t’inquiètes pour l’avenir de la planète ? Rejoins CliMates ! Tu déplores l’absence de réponse concrète face au mal-être psychologique des étudiant·e·s ? Rejoins Nightline France ! Bref, tu as compris l’idée…
Le récap’
En résumé, si toi aussi tu en as marre d’être constamment angoissé·e face à l’actualité on te recommande de :
- Prendre du recul sur l’actualité pour ne pas te noyer dans l’information
- T’informer sur ce qui va autant que sur ce qui ne va pas pour ne pas être tenté·e de baisser les bras
- Agir en faveur d’une cause qui te tient à cœur pour combattre le sentiment de fatalité et d’impuissance.